mercredi 22 décembre 2010

Je suis rital et je le reste ... pas.


Celà fait quelques jours que je dois l'écrire cette critique et j'ai du mal. C'est sûrement dû que mon avis sur ce film est fort partagé. D'un côté les bonnes trouvailles et le duo Kad et Olivier, de l'autre une comédie française sans prétention comme on en a 500 chaque année.

Kad, on peut lui faire confiance, il garde son talent pour l'humour, et l'analyse des situations due à la religion islamique est intéressante et donne cours à des gags sympathiques. Mais pourquoi caricaturer les à-côtés ? Pourquoi faire de Kad Merad le Nicolas Cage français en lui donnant des looks totalement improbables et qui sent le carton pâte ? Ca gâche le plaisir.

Sinon la comédie est légère, bien rythmée et sympathique. Sympathique, c'est surtout de retrouver Roland Giraud dans un rôle comique. Légère, car autant le ramadan est bien décortiqué, autant les relations sociales d'un arabe se prenant pour un italien sont parfois trop peu exploitée. 

Un maître du comique aurait pu donner à ce film une dimension comique et sociale inégalable, mais voilà Olivier Baroux n'en veut pas et rate l'occasion d'une grande comédie ...


lundi 20 décembre 2010

Vikings Vs Dragons


J'ai vu un soir avec ma chérie, ce petit film d'animation de Dreamworks. Je dis petit car contrairement à l'abattage autour de sa 3D, le film, en tout cas en 2D, n'est qu'un honnête dessin-animé d'animation. Rien de très intéressant, ni de très original, au contraire de ce que nous avait habitué les studios avec par exemple la franchise Shrek.

C'est l'histoire d'un jeune viking tout frêle qui veut se faire accepter dans le village, composé de tueurs de Dragons. Le jour où il abat grâce à son intelligence un dragon super rare, il rechigne à le tuer et en fait un ami. Faut maintenant le faire accepter aux autres !

C'est mignon, bien foutu, sympathique et parfois drôle mais rien ne nous rattache à ce film et malheureusement, malgré un bon moment passé, on oublie vite ce qu'on a vu ...


vendredi 17 décembre 2010

Pirates du Cyberespace, la malédiction d'Angelina Jolie


J'ai trouvé par hasard ce film sur un site de liens torrents. Et là coup de mémoire, je me revois ado, à regarder ce film et à me passionner pour l'informatique (ce que j'ai vite abandonné d'ailleurs). Ni une, ni deux, je télécharge, sachant que j'aurais une bonne daube à me mettre sous la main le soir même.

Déjà à l'époque le film était peu crédible mais actuellement c'est un véritable rêve que les réalisateurs ont eu à l'époque. Ajoutez à tout çà une réalisation téléfilm, des acteurs moches et mauvais (même si j'aime bien le côté fou de Matthew Lillard) et un scénario de bas étage. Même la romance entre les héros et gâchée.
On remarque aussi que Angelina Jolie contrairement à son nom et vraiment moche, encore plus moche que maintenant, c'est dire ! A mon avis elle regrette encore cette daube qui lui court après, malgré les années qui passent.

En résumé, Hackers, un film sur l'informatique pas crédible, une réalisation pas crédible, des acteurs pas crédibles, enfin rien de crédible à part le bonheur de revoir un film qui me rappelle des souvenirs d'enfance.

jeudi 16 décembre 2010

Le trip de Judd Appatow au Greek !


Je parlais il y a peu (l'article sur 40 ans toujours puceau) de la néo-comédie américaine de Judd Appatow. Le dernier produit en date c'est celui-ci : American Trip, ou en VO : Get Him to the Greek.

Ici le fidèle des fidèles, Jonah Hill tiens le haut de l'affiche avec le timbré Russel Brand. Jonah doit emmener Russel, ici big star du rock à un concert qui relancerais sa carrière mais le Russel il pisse même de la cocaïne va lui rendre la vie dure, et qui plus est foutre un boxon monstre dans sa vie un peu trop rangée.
Rentrons de suite dans le vif du sujet, c'est un bonheur pour les fans d'Appatow et comédies américaines. L'esprit déjanté est bien présent, même si les protagonistes ne sont pas des crétins congénitaux comme souvent. C'est celà même qui tire American Trip vers le haut.  

Aldous Snow, la star du rock avait déjà sévi dans le précédent films de Nicholas Stoller réalisateur d'American Trip et Sans Sarah rien ne va, où Russel Brand avait crevé l'écran et permis un film ou il serait le personnage central.

Une bonne claque comique que ce trip, à voir et revoir, ça envoie du lourd, du très très lourd, du paté, surtout pour un Jonah Hill enfin adulte et Russel Brand incôtrolable au possible !


mercredi 15 décembre 2010

Des nazis, de la neige et des norvégiennes ... (Darladirladada)

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J'en ai entendu parler depuis un petit temps mais je ne l'avais pas encore vu. En surfant sur un blog, que je présenterais sûrement bientôt (La caverne des introuvables), j'ai revu cette affiche qui fait saliver le bon gore bien drôle et trash ! Arpès un téléchargement presque légal, désir assouvi : c'est drôle et c'est trash. Des montagnes, des zombies, des nazies, de la neige (toujours très esthétique avec le sang) et des norvégiennes, je suis comblé.

Je ne suis pas un fan des films d'horreur, mais quand c'est gore et pas pris trop au sérieux, d'un coup je fonce. L'autre raison est que je suis passionné d'histoire, sans pour autant perdre de l'humour quand on pastiche des bons petits soldats nazis bien cruels.

Techniquement (faut y passer), les trucages sont parfois moyennement réussis, les acteurs sont limites, la réalisation fort classique mais le sujet et les deux trois points d'humour et d'originalité sortent "Dead Snow" du lot des autres slashers.

Exemples de trouvailles : les auto-mutilations pour éviter de devenir zombie, l'humain qui mord le zombie pour éviter d'être mordu, le coup des intestins qui servent de cordes, etc. etc. et évidemment le fait que les méchants soient des nazis tout droit sorti d'un camp d'extermination.

Encore un film qui va rejoindre mes plaisirs coupables, c'est pas bien foutu, ça n'apporte pas grand chose mais qu'est-ce que c'est bon !

Petite explication au sujet des notations des films !










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1. Très mauvais

2. Bof Bof

3. Sympathique

4. Tout tout bon !

5. Chef-d'oeuvre

6. Coup de Coeur

7. Navet

8. Plaisir Coupable


vendredi 10 décembre 2010

1001 films à voir avant de clamser !

Un mec a décidé de refaire une liste générale avec des listes de plusieurs pays, ça donne 1000 films importants pour le cinéma. C'est parfois frustrant, parfois bizzare mais dans tous les cas vous ne pourrez que découvrir, je l'espère, de nouveaux films que vous ne connaissiez pas !


Je remarque une nouvelle fois en découvrant cette liste, que j'ai vu énormément de films mais que j'ai tendance à parfois oublier ou de ne pas me motiver à regarder certains chefs-d'oeuvres. Un peu comme si j'en avais peur (exemple : Citizen Kane), peur d'être déçu ou de ne pas accrocher comme tout le monde.
Parfois c'est seulement pas de temps.

En tout les cas j'ai vu que 140 films sur les 1001 proposés. Je suis loin du créateur du blog qui en ai au dernière comptage à 992 !

Jouez au même jeu et faites comme moi, ayez envie de découvrir ceux de la liste que vous ne connaissez pas ou que nous n'avez pas encore osé visionner.

Films vu et critiqués ici-même :


jeudi 9 décembre 2010

On retourne, après le passé, dans le présent du futur, heu ...



Comme vu en titre de ce billet, le premier point fort du film c'est son titre, aussi mystérieux que complexe. Fallait avoir de la tête pour trouver un titre aussi accrocheur quand même ! N'empêche qu'hier je voulais un film de guerre, ma copine un truc pas prise de tête. J'ai accepté et choisis le film. Quel bonheur de le revoir, ça me manquait même !

Retour vers le futur, c'est le film culte de toute une génération, le film qui a révélé Michael J. Fox, ou le rôle mythique, le rôle de sa vie à Christopher Lloyd ! Que du bon, que du drôle, que du fun dans ce film ! Quand je regarde ce genre de specimen ciné, je me refuse à analyser un film d'un point de vue technique ou artistique, je profite juste du moment, du bien que ça fait de regarder un film si jouissif !

Pour ceux qui l'ont vu, vous savez de quoi je parle. Pour les autres, il serait temps de vous y mettre !

La grosse pagaille ...


Ca faisait bien un mois que j'avais oublié d'écrire, mais là, l'envie revient. Quand je vois un film pareil, il y a de quoi dire ! C'est peut être aussi venu du fait que j'ai envie de dire du mal du cinéma après avoir lu plusieurs articles du blog Des Films de Merde ! Soyons directement honnête on est bien en face d'un film de merde, un peu comme les comédies franchouillardes des années 70, mais comme c'était pas assez cons, on a rajouté des italiens, un amerloque et Terence Hill (au niveau daube il s'y connaît le garçon !).


J'ai beaucoup d'affection pour les comédies françaises ou américaines qui font n'importe quoi. C'est un peu mon péché mignon. Pour "La grosse pagaille", de l'affection j'en ai, mais faut avouer que ça ne m'a pas beaucoup fait rire malgré pour esprit public-beauf. Les gags sont simplets, peu de rythmes et les situations pires qu'invraisemblables. Le plus énervant restant que je pense la petite gosse qui apprend la comédie et la chanson en même temps pendant le tournage. Elle chante tout le temps, ou plutôt nous casse les oreilles sans arrêts. (J'avoue avoir titillé le bouton OFF)

On retiendra quand même les yeux louchants de Michel Modo qui a gagné du pognon rien que pour ça et qui depuis "La Grande Vadrouille" me fait quand même bien rire. En tout cas, à regarder gentillement quand on a rien d'autre, ça fait passer le temps.

mardi 19 octobre 2010

La révolution Teen-Movie, premier épisode


On en reparlera peut être plus tard, mais mon péché mignon en cinéma, c'est les Teens-Movies. Ceci, inauguré par American Pie évidemment ! Ce film a un impact énorme sur le cinéma quoi qu'on en dise. Les comédies n'ont plus été pareilles après ça. Beaucoup ont voulu l'égaler, peu ont réussi.

L'histoire est simple : 4 potes en terminale veulent perdre leur pucelage avant d'arriver à la fac. Jim, le loser attachant, Oz le séducteur pas si bon qui ne veut le faire croire, Finch ou Pause-Caca, le marginal et Kevin le seul qui a une copine mais qui n'arrive pas à conclure. Ils vont rester pote avec Stifler, l'insupportable gosse de riche, beua, sportif et pervers pour ses fêtes où ils pourront enfin arriver à leur Graal.

Il y a un avant et un après American Pie. Ce film est novateur dans ses gags, plus près des jeunes comme peu de comédies avant, avec des acteurs jeunes mais talentueux vont faire de ce petit film comique, une révolution. American Pie donnera plusieurs suites plus ou moins inégales par la suite. Seul le père de Jim joué par Eugène Levy y apparaîtra à chaque fois.

En conclusion, American Pie c'est Le Teen-Movie qui a tout changé, par ses qualités mais aussi par son côté enfin novateur. Un bon moment de comédie à l'américaine.

jeudi 14 octobre 2010

Go fast



Petit rappel de barème, car j'ai trouvé que le film n'est pas claire sur l'explication du Go Fast si on n'a pas une petite idée sur la question avant. Donc, faisons un peu confiance à Wikipédia :

Le go fast (de l'anglais aller vite) est une technique et par extension un véhicule utilisés par les trafiquants pour importer la résine de cannabis (Ou d'autres produits stupéfiants) en Europe depuis le Maroc ou les Pays-Bas. Le nom vient de la vitesse qu'ils peuvent atteindre sur autoroute au volant de voitures ultra-rapides (plus de 200km/h), notamment pour déjouer les tentatives d'interception des douaniers ou de trafiquants rivaux. La voiture "ouvreuse" est le véhicule qui précède la voiture transporteuse, la prévient des barrages, contrôles. Elle fait également le plein de la voiture transporteuse pour que l'équipe de celle-ci soit prête à partir immédiatement en cas de danger. Le pratiquant du go fast est appelé gofasteur. Ils sont parfois armés de manière à dissuader les poursuivants (grenades, mitraillettes,...).

C'est Le film qui fait peur de prime abord : production besson, réalisateur qui a débuté sur le discutable "Dikkenek", bolides, action surevoltée,etc.

Ensuite on découvre vite Olivier Gourmet et Roschdy Zem, ça rassure mine de rien ! Et on découvre très vite aussi les première images. Malgré un montage nerveux et orienté "action", on découvre un film nerveux mais réalistes, où le crime n'est pas enjolivé, les bolides sont puisssants mais poussiéreux, sales, modifiés mais pas repeint. Tout en privilégiant de l'action (et bien en plus !), Olivier Van Hoofstadt ne cède pas un pousse de terrain et assume Son film ! Les acteurs impeccables, une banlieue moche et sale (on est loin de Scarface), un regard réaliste qui fera avouer à plusieurs policiers que le film n'est pas très loin de la réalité.

Une bonne surprise et bon film d'action qui ferait pâlir les amerloques par sa qualité. Olivier Van Hoofstadt fera plus l'unanimité avec Go Fast qu'avec le rigolo mais baclé Dikkenek.




Comment deux journalistes ont fait tombé un président américain ...


Le chef-d'œuvre du film politique, "Les hommes du président" raconte l'histoire vrai de deux journalistes : Bob Woodward et Carl Bernstein et leur investigation pour diffuser au grand jour le scandale du Watergate.
C'est le type même du film bavard mais prenant, ainsi que le genre de film qui arrive à tenir le spectateur en haleine sur un fait historique que tout le monde connaît. Ceci, dû, sûrement à la qualité des dialogues, de la réalisation mais surtout au fait que le film est porté par l'interprétation encore une fois époustouflante de Dustin Hoffman et Robert Redford. L'autre force de ce genre de film est d'arriver aussi à nous faire croire au réalisme de ce qui est vu à l'écran. De partager le cinéma avec le "faux documentaire".

En tout cas, un film conseillé pour un cinéma plus politique et didactique. Tout est juste, le suspense tenu. Regrettons juste la frustration de ne connaître la fin de l'affaire que par deux trois inscriptions à la fin du film.


Petite info bonus : ce film fait partie des 1001 films à voir avant de clamser !

mardi 5 octobre 2010

Protégér, servir, FUIR ...


Cette torture réalisée par Eric Levain qui a gagné ses lettres de noblesse avec l'affligeant Poltergay ou le moyen Incognito. Le mec il a même été directeur "artistique" pour la série H, c'est tout dire. Ici il s'attaque au buddy movie à la franco-américaine. Pour faire court, la réalisation est merdique, n'a aucun rythme (un comble pour un film comique) et le montage (s'il y en a un) est ma foi assez étrange. Toutes les scènes sensées être comiques tombent à plat. Peut être en partie à cause des acteurs qui ne sont pas convaincus par ce navet, mais surtout à cause d'une réalisation et un scénario (malgré tout parfois original) qui fait tout pour enchaîner les gags le plus mal possible. Avec un Veber, ça aurait sûrement pu être drôle.

Durant tout le temps que dure cette merde (appelons un chat, un chat) on finit pour s'occuper à prendre en pitié tous ces si bons acteurs qui pataugent, pataugent et pataugent ... Rien à retirer de ce film est pourtant vous l'apprendrez si vous suivez d'autres critiques, je suis pourtant bon public et apprécie souvent la comédie, même nulle.

Mais faut pas prendre un con pour un con ...

vendredi 1 octobre 2010

Les (presque) Grands Ducs


Noiret, Marielle et Rochefort se refont la tournée des Grands Ducs en province ! Pour résumé vite fait, ce sont des vieux acteurs oubliés qui finassent pour revenir sur le devant de la scène. Malheureusement, un producteur fou et endetté veut récupérer l'assurance de la tournée et saboter la pièce. De plus, nos trois compères ne sont pas de jeunes acteurs modulables mais plutôt des sexagénaires fou, capricieux et fantasques.

Les Grands Ducs c'est une farce de Patrice Leconte. On y dénonce les conditions parfois difficile du milieu théatral ou des intermittents du spectacle. Le tout, tournant autour d'un trio d'acteurs légendaires au sommet de leur forme. On y croise aussi du beau monde comme Michel Blanc, Clotilde Coureau, Catherine Jacob, ...

Ce film est un petit plaisir coupable, un bon moment à écouter trois des plus grands acteurs français cabotiner et en ça ce film vaut la peine. Un peu comme retrouver le phraser de Lucchini malgré que le film soit mauvais. A part ça, les Grands Ducs est très limités scénaristiquement, une histoire frôlant souvent le ridicule, la pièce du film est trop caricaturale pour être réaliste et les gags souvent pitoyables.

Dommage, car un film tournant autour de ces trois olibrius aurait mérité plus de talent et de profondeur. Et gardons juste le plaisir de voir nos trois légendes se défoncer.


jeudi 30 septembre 2010

Quadragénaire, sexe et comédie à l'Appatow


40 ans, toujours puceau. Le concept-film parfait. Judd Appatow et Steve Carell se sont simplement trouvés, écris ce scénario et pris tous leurs potes dedans (Leslie Man, femme d'Appatow, Seth Rogen (En Cloque, Mode d'emploi), Paul Rudd (Friends), Jonah Hill (Supergrave),etc.). Résultat ? Une comédie, ma foi, assez bien foutue, drôle et originale ! Steve Carell est détonant dans son rôle de quadragénaire puceau, et les seconds rôles sont souvent tordants.

40 ans, toujours puceau c'est aussi le film des révélations. Révélation de Steve Carell, comique télé, il n'avait alors que de petites apparitions au cinéma. Révélation de Seth Rogen. Révélation de Judd Appatow surtout et de toute sa bande; car 40 ans, toujours puceau sonne le début de la "néo-comédie" américaine sauce Appatow. Ce qui donnera, généralement avec la même bande, les films comiques très appréciés du public et de la critique au USA comme Ricky Bobby, roi du circuit; Drilbit Taylor, En cloque mode d'emploi, Supergrave, Funny People, L'an 01, Frangins Malgré Eux, Rien que pour vos cheveux, Sans Sarah rien ne va ou encore récemment American Trip.

La comédie estampillée Appatow a pour caractéristiques d'être d'un format assez long pour une comédie (souvent 2h), très réaliste, cru dans les dialogues, on retrouve toujours la même bande d'acteur, on retrouve les mêmes préoccupations avec le sexe comme soucis principal, ils sont souvent très mâles, les femmes gardant souvent une condition légèrement de potiches, on prône surtout Les potes,etc.

40 ans, toujours puceau, donc, une bien sympathique comédie bien foutue qui a popularisé Judd Appatow et relancé une nouvelle forme de comédie américaine qui avait tendance à reposer sur ses lauriers.

mercredi 29 septembre 2010

Texas Rangers sans Walker



De Steve Miner (celui qui a fait des chefs d'oeuvre comme Lake Placid, Warlock ou Halloween, 20 ans après) nous livre ici le film qui coûte cher (38 millions$) et en rapporte peu (623 374$). La faute à quoi ? La faute à qui ? A plusieurs choses en fait. Tout d'abord ca vient de l'idée de prendre deux trois jeunes à la monde comme James Van Der Beek en plein rush de Dawson, Usher qui poussait vaguement la chansonnette ou Ashton Kutcher qui essayais (et même parfois encore ?) de faire sa place à Hollywood. Ensuite vous mélanger avec seconds couteaux comme Robert Patrick (Terminator 2, le méchant), Dylan McDermott (vu dans pleins de films plus ou moins connus, voyez sa bio) ou encore Alfred Molina qui n'était encore qu'au début de sa popularité.

Rajoutez finalement une réalisation moyenne, un scénario un peu à vide et une image médiocre en plus du manque de talent de certains acteurs, il ne vous reste qu'un honnête téléfilm western avec quelques belles fusillades mais qui évite toutes profondeurs psychologiques et tous scénarios élaborés.