jeudi 30 septembre 2010

Quadragénaire, sexe et comédie à l'Appatow


40 ans, toujours puceau. Le concept-film parfait. Judd Appatow et Steve Carell se sont simplement trouvés, écris ce scénario et pris tous leurs potes dedans (Leslie Man, femme d'Appatow, Seth Rogen (En Cloque, Mode d'emploi), Paul Rudd (Friends), Jonah Hill (Supergrave),etc.). Résultat ? Une comédie, ma foi, assez bien foutue, drôle et originale ! Steve Carell est détonant dans son rôle de quadragénaire puceau, et les seconds rôles sont souvent tordants.

40 ans, toujours puceau c'est aussi le film des révélations. Révélation de Steve Carell, comique télé, il n'avait alors que de petites apparitions au cinéma. Révélation de Seth Rogen. Révélation de Judd Appatow surtout et de toute sa bande; car 40 ans, toujours puceau sonne le début de la "néo-comédie" américaine sauce Appatow. Ce qui donnera, généralement avec la même bande, les films comiques très appréciés du public et de la critique au USA comme Ricky Bobby, roi du circuit; Drilbit Taylor, En cloque mode d'emploi, Supergrave, Funny People, L'an 01, Frangins Malgré Eux, Rien que pour vos cheveux, Sans Sarah rien ne va ou encore récemment American Trip.

La comédie estampillée Appatow a pour caractéristiques d'être d'un format assez long pour une comédie (souvent 2h), très réaliste, cru dans les dialogues, on retrouve toujours la même bande d'acteur, on retrouve les mêmes préoccupations avec le sexe comme soucis principal, ils sont souvent très mâles, les femmes gardant souvent une condition légèrement de potiches, on prône surtout Les potes,etc.

40 ans, toujours puceau, donc, une bien sympathique comédie bien foutue qui a popularisé Judd Appatow et relancé une nouvelle forme de comédie américaine qui avait tendance à reposer sur ses lauriers.

mercredi 29 septembre 2010

Texas Rangers sans Walker



De Steve Miner (celui qui a fait des chefs d'oeuvre comme Lake Placid, Warlock ou Halloween, 20 ans après) nous livre ici le film qui coûte cher (38 millions$) et en rapporte peu (623 374$). La faute à quoi ? La faute à qui ? A plusieurs choses en fait. Tout d'abord ca vient de l'idée de prendre deux trois jeunes à la monde comme James Van Der Beek en plein rush de Dawson, Usher qui poussait vaguement la chansonnette ou Ashton Kutcher qui essayais (et même parfois encore ?) de faire sa place à Hollywood. Ensuite vous mélanger avec seconds couteaux comme Robert Patrick (Terminator 2, le méchant), Dylan McDermott (vu dans pleins de films plus ou moins connus, voyez sa bio) ou encore Alfred Molina qui n'était encore qu'au début de sa popularité.

Rajoutez finalement une réalisation moyenne, un scénario un peu à vide et une image médiocre en plus du manque de talent de certains acteurs, il ne vous reste qu'un honnête téléfilm western avec quelques belles fusillades mais qui évite toutes profondeurs psychologiques et tous scénarios élaborés.